lundi 22 février 2010

Prose Illicite

Prose illicite

Je ne t’aurai jamais comprise
Si mon cœur ne s’était pas disséqué
Par lui-même des ses blessures et de ses chagrins
Si bien empaquetés dans des tiroirs écartés
La distance que tu entretiens est simple
A sonder.
J’ai accumulé en un instant tous tes matins
Avec avidité, engloutit ta peine
Celle que tu me confies douloureusement
Avec remords, et une âme sereine
Mon présent est à présent vide
De sentiments, exsangue, mais vivant
A ne rien sentir qu’un amour presque mort.
Je ne t’ai rien donné et toi tout.
Pardonne-moi si ma voix s’éteint
Lorsque ton cœur s’illumine d’un feu joyeux vers moi
Dans la lumière de ta tendresse
Mon cœur vibre et resplendit
J’ai besoin de ton bonheur et de ton sourire
Pour affronter un quotidien qui m’est étranger
Ta douceur au creux de mes bras, brûle
lorsque ton rire me parvient
L’éclat de ton œil transperce d’un fouet
La barrière vacillante de mes pensées.
Croire un ange parmi nous
Serait-ce une folie ?
Tu es l’antipode de ma modeste vie
Voguant de mon âme à d’autres malheurs.

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