Anonym (e)
Tu prends ton papier et ta plume
Ton encre noire, ton imagination
Et puis tu penses à tout ce à quoi elle se résume
Un amas de gentillesse, saupoudrée de câlins et assaisonnée de passion
Ton encre coule, sombre et inspirée
Les lettres courent, belles et surmenées
Pour elle, tant qu’a faire il faut tout écrire
S’épuiser jusqu’à en mourir
La plume danse avec grâce sur la page imprimée
Les idées glissent entre tes doigts
Et tu revois les siens dessinés à la perfection, autour de toi.
Tu t’en souviens comme un rêve vite dissipé
Ta main se lève quelques instants à ta bouche
Pensant encore aux moments chéris dans le coin de la tête
Un refrain animé, une parole qui retrace, floue, l’ébauche
Un instant passager, sa voix ou son cœur en fête
Ta plume court à nouveau, vive et pressée
Tes yeux embués font défiler ces fuites du temps
Ton support se noie de ton cœur repensant
Incontrôlables émotions, de tourments et d’envie gorgées.
L’encre tarit, l’oiseau vole encore sur son ciel bleu
Une déchirure soudaine brise ce merveilleux toit
La plume se casse, les larmes, les lettres encombrent tes yeux
Ta main se lève, et vient ramasser à ta joue blessée,
Quelques souvenirs échappés à ta plume.
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