lundi 22 février 2010

Il(e) continue de m'inspirer.Malgré Tout.Ma plus belle folie.

Il(e)

A toi. Celui qui a usé l’essence des mes tourments
Drogué ma plume de passion, de folie et de sentiments
Tarit mes larmes pour en regarder d’autres,
Celui qui a lapidé ma chair de ses phalanges.

A toi. Celui qui fait trembler et démolit mon château de sable
Frappé ma torpeur de ton souffle chaud et confortable
Souligné mes traits de tes paroles enivrantes
Et détaché mon cœur sanglant de ma tête étincelante.

A toi ! Celui que je maudis plus que la vermine
Celui que j’adore, louange, ai en haine et extermine
Celui que j’attends, espère et rêve à la nuit tombée
L’unique astre qui traverse mon ciel esseulé.

A toi…L’Ambroise trompeuse de tout entendement
Regard d’ivresse, d’amour et de perdition
Autel maudit où la litanie n’est que dérision
Celui qui m’a capturée, essoufflée et blessée de son enchantement.

A toi. Raison de mes écrits
A toi, socle de ma vie
A toi, ru courant et infatigable,
A toi, mon éternel amour insaisissable.

Les Mots...

Les mots…

J’aimerais pour moi que tu trouves quelques mots
Mets mon cœur à nu, à fleur de peau
Rêve en moi, mes pires cauchemars
Traverse sombrement mes espoirs

J’aimerais pour moi que tu trouves quelques voyelles
Ces lettres coutumières à nos écrivains éternels
Que ton sang courageux ravive mon âme évanouie
Transperce le silence violent de mes cris

J’aimerais pour moi que tu trouves quelques syllabes
Perce à jour mes regards incapables
Puisse ta douceur bannir mon âpreté
Tes phalanges adoucir mes regrets

J’aimerais pour moi que tu trouves quelques mots
Aiguiser mon attention et tarir mes flots
Couvre-moi de ta grande aile sereine
Berce-moi au diapason de ta voix greffée de laine

Quelques mots…
J’aimerais pour moi
Un petit bout de toi
Rien qu’un mot, une syllabe, une consonne
Qu’importe la dose, pourvu que cela console

Ne laisse pas fuir le temps
Il est compté pour chaque instant

Anonym(e)...A ma soeur de coeur

Anonym (e)

Tu prends ton papier et ta plume
Ton encre noire, ton imagination
Et puis tu penses à tout ce à quoi elle se résume
Un amas de gentillesse, saupoudrée de câlins et assaisonnée de passion

Ton encre coule, sombre et inspirée
Les lettres courent, belles et surmenées
Pour elle, tant qu’a faire il faut tout écrire
S’épuiser jusqu’à en mourir

La plume danse avec grâce sur la page imprimée
Les idées glissent entre tes doigts
Et tu revois les siens dessinés à la perfection, autour de toi.
Tu t’en souviens comme un rêve vite dissipé

Ta main se lève quelques instants à ta bouche
Pensant encore aux moments chéris dans le coin de la tête
Un refrain animé, une parole qui retrace, floue, l’ébauche
Un instant passager, sa voix ou son cœur en fête

Ta plume court à nouveau, vive et pressée
Tes yeux embués font défiler ces fuites du temps
Ton support se noie de ton cœur repensant
Incontrôlables émotions, de tourments et d’envie gorgées.

L’encre tarit, l’oiseau vole encore sur son ciel bleu
Une déchirure soudaine brise ce merveilleux toit
La plume se casse, les larmes, les lettres encombrent tes yeux
Ta main se lève, et vient ramasser à ta joue blessée,
Quelques souvenirs échappés à ta plume.



Prose Illicite

Prose illicite

Je ne t’aurai jamais comprise
Si mon cœur ne s’était pas disséqué
Par lui-même des ses blessures et de ses chagrins
Si bien empaquetés dans des tiroirs écartés
La distance que tu entretiens est simple
A sonder.
J’ai accumulé en un instant tous tes matins
Avec avidité, engloutit ta peine
Celle que tu me confies douloureusement
Avec remords, et une âme sereine
Mon présent est à présent vide
De sentiments, exsangue, mais vivant
A ne rien sentir qu’un amour presque mort.
Je ne t’ai rien donné et toi tout.
Pardonne-moi si ma voix s’éteint
Lorsque ton cœur s’illumine d’un feu joyeux vers moi
Dans la lumière de ta tendresse
Mon cœur vibre et resplendit
J’ai besoin de ton bonheur et de ton sourire
Pour affronter un quotidien qui m’est étranger
Ta douceur au creux de mes bras, brûle
lorsque ton rire me parvient
L’éclat de ton œil transperce d’un fouet
La barrière vacillante de mes pensées.
Croire un ange parmi nous
Serait-ce une folie ?
Tu es l’antipode de ma modeste vie
Voguant de mon âme à d’autres malheurs.

dimanche 21 février 2010

Des pages....

Des pages


Elles volent, se fripent, se lissent.
C’est mon cœur qui déverse son sang, sa chair,
Qui vous dit « Je t’aime », qui vous hait.
Qui, sans pudeur aucune, fait tomber sa légère pelisse.

Ceux sont mes mains, mes phalanges, mes doigts
L’encre grise, le crayon, l’amour aux commissures de mes ongles.
Mon ivresse, la colère des jours noirs et les joies.
Dix-sept années de sentiments étranglés, frappés de songes.

Des méninges en feu. Un cœur plein d’autres mots.
Et des lèvres incapables, des yeux insuffisants de haine
Pour dire l’indicible. Ce que jamais les autres n’auront en leurs veines :
Mon sang rouge, bleu, vert, noir, rouge, jeune, et les couleurs de mon trousseau.

Des lettres sans connexion, ni rythme ni cadence
Seulement un univers de pensées et de cris
Mes folies, mes poupées et mes vases de faïences.
La porte ouverte à ceux qui ne connaissent pas ma vie.

Dédicace à ceux...A tous ceux qui me sont chers...tous ceux qui continuent de m'inspirer

Dédicace à ceux…

Dédicace à ceux. Tous, vous, cœurs par milliers et épaules par pairs !
Mon album, ma source, mon essence la plus forte !
Ceux : que j’aime, aimerai aujourd’hui, demain ou pour toujours,
Eux que j’oublie, revois, tue, maudit, étouffe d’amour.
Vous ! Crapules, fées, maîtres dont les idées je dévore !
Enfin, Toi ! Frère, sœur, petit, petite qui lit et suit le fil fragile de mon lierre !

Préjugés ! Sortez-les et Jugez ! Ici chez moi tu es Roi.
Ailleurs que ma poche, mon feuillet et ma plume, tu n’es rien d’autre
Que le vil spectateur ignorant et ridicule de mon voyage de couleurs.
Te voilà noyé de mon inspiration fauve et de ma pensée piquée de fleurs.
Bienvenu dans le creux de mon antre !
Repas frugal, gâteries, rires, lettres sous mon toit.

Désormais, rien qu’un mot te tatoue, te marquera
Tu manges du fruit de mon arbre, le plus mûr et le plus beau.
Aiguise ton odorat, ta vue et tes crocs.
Ici, tu commenceras par connaître ma fin.
Simples et dures, dédicaces sans lignes et profondes tel un ravin.
Le magicien, le tortionnaire ici c’est moi.

Alors sers-toi ! Que vive tout ce dont tu as rêvé, pensé
Désiré ou refoulé, gardé en secret !
Fais taire tes peines et les abus de tes ennemis.
Que tout cela vive ici ! Là et aujourd’hui.
Tu es de ceux à qui je dédie intimement
Ma « dédicace à ceux »…

Je suis!

Je suis !

Tu trouveras dans mes poèmes
Mon mystère, ma vraie nature, tout ce que j’aime
Mes secrets à demis avoués
Les fautes jamais dénoncées
A toi de voir.

Tu connaîtras, tu sais, mes silences
Eternellement, tu signeras avec moi
Le conciliabule des patiences
Ne recule plus, tu es déjà là.

Mon complice pour la vie.
Le sac, mon gourdin de peines
Le maudit tiroir de toute ma haine
Des vérités fausses, tu choisiras et feras toi-même le tri.

Mes mots, mes sincères excuses
Fouille, tu y a plongé et abuse :
Je n’aurais plus de confidences cachées
Tu connaîtras mes plus grands projets

Ce n’est pas tout rose
Je te présenterais mon âme sœur
Le temps que je la trouve,
J’ai pleuré, payé le prix et subit quelques frayeurs

On dit que toutes les filles sont pareilles
Détrompe-toi, elles n’ont pas toutes des ailes
Au cœur. Et dans l’esprit.
Il faut se laisser aller, découvre ma vie !

Quand une fille est love ?
Chut…c’est « Je t’aime For ever »
Un élan de passion et de night fever
Le cœur bat la chamade et on pleure
Dans les bras de sa meilleure amie.

Puisqu’il faut tout te dire
J’ai tout vendu, tout échangé
Contre le rire.
Pour moi, c’est la seule voix qui veut dire « vérité »


….Mes colères, les tornades de me heures fatales
On ne vivra jamais ensemble, je serais juste une escale
Tu es fou ou folle de me connaître
C’est presque « Renovatio », c’est renaître.

Est-ce que tu comprends ?
Je fais souvent des promesses et des beaux rêves
Lève-toi et soit vivant
Mes pourritures et corvées, je veux qu’elles s’achèvent.

Survivre. Oui. C’est tellement beau comme mot
Quel est ton avis ?
Citron, chocolat ou coco ?
Ah ah ! Je hais presque ma vie.

C’est un secret révélé. J’ai perdu au jeu.
Pour la vie, je ne veux plus d’inondations à mes yeux
Ne retiens pas tes larmes, c’est la merveilleuse chanson
Elle t’enflamme et te laisses dans l’abandon

Quand tu me connaîtras assez dis-moi
Tu as de la peine ?
Je te raconte les miennes.
Je suis magicienne et j’aime me mettre en émoi

Tu n’y peux rien. Ca fait du bien
De se délivrer de son film et de le prêter
A un curieux qui passe le matin
Qui veut toucher mon cœur et me parler.

Mon amour c’est très fort
Jamais à moitié, sinon inexistant
Je suis trop Moi : c’est un de mes remords.
Je m’y suis fait au fil du temps.

C’est ce que Je suis !