jeudi 2 septembre 2010

Fourneau

Fourneau



Juste le temps de nous consommer
Laisser à petit feu nous consumer
Humer le fumet de nos sangs incendiés
Mijoter toute la passion prohibée.

Le cercle infernal, vicieux de l’accoutumance
Se referme. Touche à l’ultime souffle de faïence
Laisse derrière ses cendres exsangues et froides
Le drap maculé des chairs et des viandes.

Ajoutez à la détresse secrète
Ma transe à l’éther fade, blanc
L’essence de mes pensées les plus sanglantes
Fermez. Et que dure ce plaisir éphémère le temps d’une fête.

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