jeudi 2 septembre 2010

Anonyme

Anonyme

On s’est rencontré, sans s’être jamais vus
Sans même se parler ni se regarder je t’ai reconnu
C’était un matin, ou un après-midi comme celui-ci
Quand l’air est humide de la terre qui sent la pluie.

C’était comme un nuage rose, un éclair, un brouillard
Une légère brise, un rêve qui a attiré mon regard
Un merveilleux sourire, qui a égaillé mon cœur
Noir et sombre d’une lourde langueur

C’était un regard, puis un pas
Un sourire mielleux qui vous met en émoi
Un visage imprégné de douceur
Des gestes fluides qui vous embaument le cœur.

Un instant de distraction et l’étang de vase
Transforme en brume, l’admiration et l’extase
L’ange est reparti pour d’autres contrées
Emerveiller d’autres demoiselles délaissées.

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